jeudi 1 février 2007

OLEANNA : A QUOI ÇA SERT DE FAIRE DES ETUDES ?


OLEANNA : A QUOI ÇA SERT DE FAIRE DES ETUDES ?

Dans cette pièce, il est question de l’éducation et de ses rôles. Les étudiants choisissent de faire des études supérieures pour trois raisons majeures :
L’amour des études.
Acquérir la maîtrise d’un talent.
Une promotion sur le plan économique.
De nos jours, nous sommes obligés de faire des études après le baccalauréat. Ce seul diplôme n’est plus une garantie de réussite pour sa vie professionnelle, comme il y a quelques années. La vie est de plus en plus chère et de ce fait, de plus en plus difficile, surtout pour les jeunes. En ce qui me concerne, je pense effectivement que ce qui m’a poussé à entreprendre des études supérieures vient d’une volonté regroupant les trois idées citées dans la pièce de David Mamet. De plus, je ne me sentais pas prête à affronter la vie professionnelle après le lycée. Je pense qu’au départ, j’ai été séduite par la liberté qui m’était accordée pour choisir moi-même le cursus qui m’attirait. En effet, venant d’un baccalauréat général, je n’aimais pas forcément ce que j’y faisais et mes résultats s’en ressentaient. Pourtant, la volonté de réussite personnelle m’a poussé à avoir mon bac, pour me débarrasser au plus vite de ce que je n’aimais pas. Ce diplôme a donc été ma première grande satisfaction personnelle, et sûrement la meilleure. C’est ici à l’université que s’est développé l’amour de ce que j’y apprends et la soif de connaissance, toujours plus grande, au fur et à mesure, que j’acquiers des connaissances et des compétences puisqu’en venant à la fac, j’ai choisi moi-même ce qui m’intéressait. Le fait de réussir aide à poursuivre ses études, on se sent capable de continuer après un premier puis un deuxième (et ainsi de suite) semestre réussi. Le fait de venir étudier à l’université impose certaines choses. Ici, on apprend plus à penser que des méthodes (comme en BTS). La faculté est plus dans une idée d’enrichissement personnel, de développement des choix futurs et de compétences qui serviront pour nous-mêmes ou pour notre futur métier (que nous continuions ou non dans ce secteur). Choisir de faire des études est un bon moyen de faire plaisir à ses parents : à leur époque, ils n’ont pas forcément pu faire ce qu’ils souhaitaient comme études, ils veulent donc que leurs enfants réussissent où eux n’ont pas pu aller. En effet, même si l’on ne vient pas d’un milieu dit « défavorisé », c’est le rêve de chaque parent que de voir son enfant réussir ses études, puisque c’est un signe qu’il réussira sa vie professionnelle. Pourtant, ceci n’est plus tout à fait la réalité puisqu’il ne suffit pas de réussir ses études pour avoir un bon métier, en effet, combien voit-on de bac+3 (et plus) au chômage depuis plusieurs années ou exerçant des professions qui ne sont pas de leur niveau ? Avant, le fait de réussir ses études aidait à s’élever dans la société, sur le plan social grâce au plan économique, ce n’est malheureusement plus forcément le cas aujourd’hui. C’est d’ailleurs un phénomène inquiétant tout au long de son cursus à l’université, d’autant plus que faire des études supérieures est un investissement financier non négligeable. On se demande pourquoi ne pas avoir choisi justement une formation plus professionnelle (BTS, etc.) aidant à acquérir des méthodes, ce qui nous manque à l’université. Mais après tout, la faculté nous apprend et nous force à réfléchir et la réflexion est utile à tous les domaines. Même si tous les cours que nous suivons ne nous plaisent pas, nous ne devons pas perdre de vue l’idée que s’ils sont présents dans notre cursus, cela signifie qu’ils nous apporteront tôt ou tard quelque chose et l’envie d’apprendre est plus forte que le reste. Même si un cours ne nous intéresse pas, il fait partie d’un ensemble. Faire des études permet également d’avoir du temps pour réfléchir à ce que l’on voudrait faire de sa vie. En effet, leur durée peut être variable selon certaines variantes (réussite, disponibilité, argent, …) et permet alors de vivre des choses différentes. De plus, pour certains (comme moi), faire des études impose également de partir de chez soi et donc de gagner son indépendance, en maturité et de se responsabiliser.

Ce texte est issu de témoignages d’étudiants de
troisième année -promotion 2006-2007- en cours de
formation en « Licence Sciences de la communication ».
Ils sont présentés ici afin de mieux aider ceux qui
voudraient faire leurs études supérieures à
l’Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse dans le
Département des Sciences de l’Information et de la
Communication. Pour plus d’information :
http://www.sco.univ-avignon.fr/forma_fiche.html?dom=1SHS&mentchoix=INCO&typelmdchoix=L&dipchoix=L3IC&seul=1&- up

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