lundi 19 février 2007

QUELQUES LIENS UTILES POUR MIEUX CERNER LA LICENCE EN SCIENCES DE LA COMMUNICATION


Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse
http://www.univ-avignon.fr/

Laboratoire Culture et Communication
http://www.univ-avignon.fr/recherch/labcultcom.html

CNU Sciences de l'Information et de la Communication
http://cnu71.online.fr/refs/13-mem99.html

La maison des universités
http://www.amue.fr/

L’enseignement supérieur dans l’académie d’Aix-Marseille
http://univemploi.ac-aix-marseille.fr/?page_id=210

Signature de la charte des stages étudiants en entreprise
http://www.cpu.fr/ActU/Actu.asp?Id=1112&Inst=CPU

La professionnalisation des études (Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse)
Par P. Isoardi - IUP GMI, UAPV.
http://univemploi.ac-aix-marseille.fr/?p=121

le socioBlog d'emmanuel ethis
http://ethis-e.blogspot.com/

le Sémioblog, blog d'actualité et d'analyse de la télévision de Virginie Spies
http://semioblog.over-blog.org/

Focus sur le Département des Sciences de l’information et de la communication de l’université d’Avignon
http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=17004

CONCRETEMENT, Chef de projet culturel C’EST QUOI ?
http://www.bestadmission.com/mon-incroyable-job/culturel/culturel.php

Mieux comprendre l'organisation LMD
http://www.univ-avignon.fr/actu/actu_lmd.html

Les formations professionnalisantes en SIC
www.sfsic.org/sicnet/publications/lettres/No62.pdf

La télévision au centre des regards. Médias, Culture et Patrimoine
http://www.collcom.univ-avignon.fr/accueil.html

Cinéma au centre des regards : Perspectives - Prospectives
http://www.collcom.univ-avignon.fr/collcine/index.html

MAIS COMMENT POUVEZ-VOUS DIRE ÇA ? QUE L’UNIVERSITE…


Dans la dernière année de leur diplôme, les étudiants en troisième année de Licence Sciences de la Communication ont été amenés à répondre à cette question «À quoi servent les études ? ». La troisième année est un moment charnière dans les études et dans le cadre du LMD (Licence-Master-Doctorat) : continuer, choisir un master, mais aussi être capable de poser un regard rétrospectif sur les raisons qui ont conduit à l’Université, les difficultés et réussites qui y ont été éprouvées et vécues. À l’origine, les paroles produites par les étudiants n’étaient pas destinées ni à être publiques ni à être publiées. Mais l’intérêt véritable et le témoignage, dans la mesure où ces textes sont nourris de leur expérience personnelle des études, qu’elles représentent nous a amené à demander à une partie d’entre eux l’autorisation d’utiliser leur écrit . Aucun texte n’est ici exploité sans l’accord de celle ou celui qui l’a écrit et ceux qui le souhaitent ont pu décidé que leur texte ne soit pas signé.

Pour préciser quelque peu l’exercice et la question qui a été posée aux étudiants -« À quoi servent les études ? » -, il leur a été demandé d’y réfléchir à partir d’une pièce de théâtre intitulée Oleanna de David Mamet, l’écrivain et scénariste. L’université y est décrite comme une formation nécessitant un ajustement social qui n’est pas évident et qui n’est pas donné à tous : John, professeur d’université et Carol, une étudiante incarnent cette tension :

CAROL. Mais comment pouvez-vous dire ça ? Que l’université…
JOHN. … C’est mon boulot, vous ne savez pas ?
CAROL. Quoi ?
JOHN. De vous provoquer.
CAROL. Non.
JOHN. Et si, pourtant.
CAROL. De me provoquer ?
JOHN. Exactement.
CAROL. De me mettre hors de moi ?
JOHN. Parfaitement. De vous obliger à …
CAROL. Votre travail consiste à me mettre hors de moi ?
JOHN. De vous obliger à …écouter (Pause) : Ah. (Pause.) Quand j’étais jeune quelqu’un m’a dit, tenez-vous bien, que les riches copulent moins souvent que les pauvres. Mais quand ils le font, ils ont plus de vêtements à enlever que les pauvres. Des années durant. Des années, notez bien, j’ai comparé à ce dicton mes propres expériences, pour trouver, aha, ou que c’était le même principe, ou que ah, c’était une variante.
CAROL. Qu’est ce que cela voulait dire ?
JOHN. Rien. C’était un truc idiot qu’un camarade de classe m’avait raconté quand on avait dix ans, et qui n’a pas cessé de me tracasser. (Pause) Quelqu’un vous a dit que l’enseignement supérieur est un acquis indiscutable. Cette notion vous est si chère que ça vous met en colère si je m’avise de la remettre en question. Bon. Bon. Mais n’est ce pas précisément ces choses-là qu’il faut remettre en question ? Je prétends que, depuis la guerre, l’enseignement supérieur est devenu un tel acquis, et une telle nécessité mondaine, que ceux qui aspirent à faire partie de la nouvelle grande bourgeoisie doivent nécessairement épouser cette idée, c’est comme un droit imprescriptible, nous avons cessé de nous demander « À quoi ça sert ? ». (Pause.) Pour quelles raisons est-ce qu’on peut décider à bon escient de suivre des études supérieures.
Un : l’amour des études.
Deux : acquérir la maîtrise d’un talent.
Trois : une promotion sur le plan économique .

1 David Mamet, Oleanna., Arles, Actes Sud-Papiers, 1994, p 30.

samedi 3 février 2007

« AVANCER DANS LA VIE » : UNE QUESTION DE RESPONSABILITE ENVERS LES AUTRES ET ENVERS SOI-MEME. Colette Siri



« Avancer dans la vie » : une question de responsabilité envers les autres et envers soi-même.
Colette Siri

« Alors quelqu’un doit les aider. A pouvoir faire quelque chose. A apprendre quelque chose. Pour, comment dire ? "Avancer dans la vie." » . (David Mamet, Oleanna, Actes Sud, Papiers, 1994, p. 16.)
A quoi sert l’université ? Se poser cette question est à la fois inquiétant et indispensable. Inquiétant, spécialement pour un étudiant qui est « dans le système » depuis plusieurs années et qui se pose néanmoins toujours cette question. Mais indispensable, car à partir du moment où une personne cesse de se la poser et surtout d’y trouver des réponses, elle ne tire plus aucun bénéfice de l’enseignement et ne fait que le subir.
Mais existe-t-il une bonne, ou mauvaise, réponse à cette question qu’il semble, somme toute, légitime de poser ? Bien que légitime, il ne faut néanmoins pas se placer dans une position de « victime » de l’enseignement en attendant une réponse qui vienne de l’institution universitaire, ou plus largement scolaire.
Globalement l’enseignement est un outil que l’on choisit, choix contraint pour les uns, conscient pour les autres, afin d’atteindre un but que l’on s’est fixé, le plus souvent concernant une profession. Mais l’enseignement est aussi une occasion pour se forger une culture générale et un esprit critique. Les études constituent une période qui offre du temps pour se faire une opinion sur tout ce qui nous touche de près ou de loin : de la politique à un spectacle de théâtre ou un film. Au-delà du but final poursuivi, la période même des études universitaires est une période de construction de l’esprit, voire même de structuration de la pensée, des opinions. Il ne faut pas ici comprendre que les idées se figent à la sortie de l’université. Mais elles commencent réellement à s’organiser durant cette période et, très clairement, grâce à l’enseignement mais aussi grâce au contexte global des études universitaires.
Pour reprendre les termes de Carol, protagoniste de la pièce Oleanna, est-ce qu’"avancer dans la vie" renvoie à l’un de ses éléments ? Cette locution peut recouvrir des sens aussi nombreux que différents. La manière dont le personnage l’énonce est néanmoins révélatrice : elle parle de « quelque chose », et pose la question "Comment dire ?" pour introduire cette mystérieuse expression. Elle est convaincue que l’Université doit lui apporter « quelque chose » mais elle ne semble pas savoir quoi. Elle semble même être à la recherche de la raison pour laquelle elle attend un avantage, un bénéfice de l’institution. Elle parle d’aide, de sécurité, comme si l’Université était une garantie d’une vie future qui lui convienne. Elle affirme faire tout ce qu’on lui demande. Or, l’Université est un outil : la garantie d’une vie professionnelle et personnelle satisfaisante dépend de la manière dont on va exploiter cet outil. Et faire simplement et uniquement ce qu’on nous demande ne suffit certainement pas pour arriver à ce résultat. Or, c’est précisément le problème de Carol : elle fait ce qu’on lui demande, dirige ses choix selon des préjugés pour rejeter ensuite la responsabilité de son échec sur ceux qui lui ont dit ce qu’elle devait faire. Elle a pourtant choisi de les écouter et d’appliquer les conseils et consignes qu’elle a reçus. Elle en a pris la responsabilité.
L’enseignement ne serait-il pas finalement une question de responsabilité ? Pourquoi voir un rapport de pouvoir là où l’on devrait voir une relation de confiance entre enseignants et étudiants ? Et la confiance a bien trait à la responsabilité : responsabilité les uns envers les autres et responsabilité envers soi-même, envers ses propres choix. Etrange comme le terme responsabilité peut être remplacé ici par celui de respect.

jeudi 1 février 2007

FAIRE DES ÉTUDES SUPERIEURES OU LA NÉCESSITÉ DE SE CONSTRUIRE EN TANT QU’ÊTRE ET OBJET SOCIAL Mathieu Pradalet


FAIRE DES ÉTUDES SUPERIEURES OU LA NÉCESSITÉ DE SE CONSTRUIRE EN TANT QU’ÊTRE ET OBJET SOCIAL Mathieu Pradalet

Lorsque l’on est amené à faire des choix dans la vie, on utilise souvent le mot « intérêt ». Quand la conseillère d’orientation demande au lycéen ce qu’il souhaite faire plus tard et que le jeune protagoniste répond d’une bouche aussi duveteuse qu’ovale « je ne sais pas », on lui pose cette question sensée mettre en fusion un sentier de neurones insoupçonnés jusqu'à présent : « quels sont tes centres d’intérêt ? ». De ce constat découle ma propre théorie selon laquelle faire des études c’est servir ses intérêts du mieux possible.

On pourrait considérer que ce qui compte ce n’est pas les études que l’on fait mais le fait que l’on fasse des études (et que l’on les réussit). Cela amène à penser que, peu importe le schéma que l’on tend à suivre, ce qui est important c’est la création d’un chemin, d’une voie qui va amener à rencontrer des gens, faire des connexions entre tels savoirs, telles théories, telles manière de penser et, qu’au final, on aura recueilli quelque chose. L’intérêt réside dans cet acquis ultime. Si l’on considère que l’on arrête un jour de faire des études.

L’espace universitaire met encore plus en avant ce phénomène de besoin de concrétisation culturelle. Choisir des matières sans autres indices que leurs dénominations, faire face à des professeurs débitant parfois des quantités tout bonnement ahurissantes de vocabulaire ultra spécialisé, ne pas toujours comprendre la complémentarité de l’ensemble des matières, cela demande une certaine force, un certain maintien de santé mentale de la part de l’étudiant qui souhaite « faire des études ». Au milieu de cette absurdité pourtant évidente que sont les études, nous nous retrouvons dans un gigantesque magma d’érudition mais surtout d’un fourmillement de divers comportements sociaux. Au-delà de ce que l’on va inculquer et par la même occasion, les études permettent un apprentissage parallèle. La fréquentation du corps enseignant ou bien encore des professionnels de la culture m’a amené à comprendre que l’on apprend également un comportement spécifique est nécessaire pour réussir. Comme Carol le souligne , le pouvoir c’est aussi « parader », « prendre des poses » ou « jouer la comédie ». L’enseignement supérieur peut ressembler à une immense et inévitable plaisanterie pour celui qui souhaite « réussir ». J’ai, pour ma part, l’idée certainement utopique que les études que je suis me permettront d’avoir des connaissances suffisantes pour évoluer avec aisance dans un monde post-étudiant, professionnel.

Ce texte est issu de témoignages d’étudiants de
troisième année -promotion 2006-2007- en cours de
formation en « Licence Sciences de la communication ».
Ils sont présentés ici afin de mieux aider ceux qui
voudraient faire leurs études supérieures à
l’Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse dans le
Département des Sciences de l’Information et de la
Communication. Pour plus d’information :
http://www.sco.univ-avignon.fr/forma_fiche.html?dom=1SHS&mentchoix=INCO&typelmdchoix=L&dipchoix=L3IC&seul=1&- up

UNE ENVIE OU UN DEVOIR ? Anne-Catherine de Sauvage



« Former une génération nouvelle pour un monde nouveau traduit en fait le désir de refuser aux nouveaux arrivants leurs chances d'innover ».
Hannah Arendt

UNE ENVIE OU UN DEVOIR ? Telle est la question. Au départ on aurait tendance à dire que faire des études c’est d’abord un plaisir, le plaisir d’apprendre des choses nouvelles, de se former, d’avancer dans ses connaissances et de se construire une culture générale gratifiante. L'école est d'abord le lieu où l'on instruit et où l'on s'instruit. Aujourd’hui, les études supérieures apparaissent plutôt comme un devoir. A priori, les études sont obligatoires jusqu’à 14 ans, mais, après cela ? L’idéal est d’aller au moins jusqu’au bac, un diplôme national qui constitue une passerelle incontournable pour espérer entrer dans la vie active. Mais cela suffit-il vraiment ? Tous ceux qui continuent dans le supérieur savent très bien que non. Le bac est un minimum requis, mais il ne suffit plus pour trouver un emploi valorisant et stable. Le marché du travail est de plus en plus sélectif et mieux vaut avoir un certain bagage avant d’y faire son premier pas, au risque d’être vite déçu, voire dégoûté. Le bac n’est plus alors seulement une passerelle vers le monde du travail, mais plutôt un passeport pour les études supérieures. Le choix de faire, ou non, des études supérieures vient de l’individu, de ses attentes, de ses objectifs et de ses ambitions futures, de son goût pour le travail et de tout un tas d’autres facteurs intrinsèques. Ceux qui choisissent de continuer prennent, sans doute, la voie la plus raisonnable : ils savent que c’est la seule façon de mettre un peu plus de chance de leur côté en se formant davantage et en acquérant une spécialisation, en fonction du cursus choisi et de l’emploi en perspective. Car peut-on vraiment espérer trouver un bon emploi à 18 ans ? La question ne se pose même pas. Les étudiants se préoccupent de leur avenir et notamment de leur emploi. Ils ne se contentent plus de « petits boulots par-ci, par-là ». Ils ont le goût de la réflexion et des rêves de postes à responsabilités. Ils s’affirment plus et savent ce qu’ils veulent. C’est un point indispensable pour s’en sortir aujourd’hui. Les étudiants recherchent de plus en plus des formations spécialisées, déjà professionnelles, qui débouchent sur un métier. Et pour cause ! On en demande de plus en plus. Mais malgré tous les efforts que certains fournissent, il y a toujours des bâtons dans les roues. La société en demande toujours davantage, la pédagogie s’efface peu à peu au profit d’une démesure de la concurrence. Les études, qui seraient soit disant source de plaisir, deviennent un véritable plateau d’affrontement, de confrontation. Les concours que nous sommes sans cesse obligés de passer pour gravir un échelon le montrent parfaitement et déçoivent bien souvent. Peu importe les qualités personnelles de chacun, c’est le meilleur qui l’emporte ! Mais, le meilleur sur quels critères? Sur des points généraux, définis par avance. L’individu est enfermé dans une boîte formatée, ses qualités personnelles ne sont reconnaissables qu’à un second niveau, il faut d’abord correspondre à des données préconçues… Tout cela mis en évidence, on comprend aussi pourquoi certains craignent parfois de quitter le milieu scolaire. Peut-être, est-ce pour rester dans un cocon protecteur ? L’école, les études nous conservent dans un milieu et un environnement que l’on côtoie depuis notre plus jeune âge, elles nous protègent des pressions extérieures. Malgré les envies de liberté, d’indépendance, d’affirmation de soi, certains se sentent préservés dans cet environnement et craignent de se retrouver face à eux même, à devoir dévoiler leurs compétences, à faire face à leurs limites, à des attentes différentes, parfois plus valorisantes, parfois trop contraignantes. En général, ce sentiment se vit à sens inverse : ceux qui sont encore enfermés dans le paysage scolaire rêvant de liberté, d’un monde où ils peuvent s’affirmer, et de l’autre côté, ceux qui sont déjà dans le monde du travail regrettant ces années « paisibles », un peu naïves, des études. Chacun voit à sa façon. Les études permettent de tisser des liens, de conserver l’esprit de groupe, de « classe », chacun est mis au même niveau, il n’y a pas d’échelon, de hiérarchie. Puis viennent les concours et finalement la même concurrence se répète une fois le milieu intégré. Il ne s’agit plus d’avoir la place, on veut sans cesse « grimper ». D’une lutte de devoir, on passe à une lutte de pouvoir. Donc oui, ça sert de faire des études supérieures pour rentrer dans le monde du travail, mais encore faut-il avoir un emploi à la mesure de nos efforts… Et ce n’est pas toujours le cas, le premier emploi est souvent décevant. Alors c’est bien de faire des études, mais à condition d’avoir un objectif précis et une formation bien choisie en tête, qui nous mène à un emploi garanti. Car être bardé de diplômes, juste pour faire prestige et vitrine, pour servir une politique sans en tirer de compensation personnelle n’a pas vraiment d’intérêt.

Ce texte est issu de témoignages d’étudiants de
troisième année -promotion 2006-2007- en cours de
formation en « Licence Sciences de la communication ».
Ils sont présentés ici afin de mieux aider ceux qui
voudraient faire leurs études supérieures à
l’Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse dans le
Département des Sciences de l’Information et de la
Communication. Pour plus d’information :
http://www.sco.univ-avignon.fr/forma_fiche.html?dom=1SHS&mentchoix=INCO&typelmdchoix=L&dipchoix=L3IC&seul=1&- up

L’UNIVERSITE : SE FORMER POUR LA VIE ET UN METIER Malvina Marque


L’UNIVERSITE : SE FORMER POUR LA VIE ET UN METIER Malvina Marque

Pour beaucoup, les études supérieures se résument aux grandes écoles ou aux universités. Après le baccalauréat ou un diplôme équivalent, les jeunes lycéens ont plusieurs portes qui s’ouvrent devant eux selon leur intérêt, leurs motivations et leur projet professionnel. Les formations sont multiples afin d’acquérir les méthodes et les théories qui permettront aux étudiants de s’approprier les outils pédagogiques et de se spécialiser avant de se plonger dans le monde professionnel où les connaissances et compétences acquises seront mises en pratique. Dans ce paysage, l’université reste l’établissement d’enseignement supérieur le plus fréquenté. En effet, les possibilités d’orientation sont multiples, les frais de scolarités sont moindres que dans les grandes écoles, l’enseignement et de bonne qualité et il n’y a pas de sélection.

Les études supérieures à l’université permettent aux étudiants de devenir plus autonomes et de se confronter à des exigences précises et concises. Il apparaît important de savoir se gérer et de se prendre en main. Dans le monde du travail, le patron n’est pas là pour donner la main à ses employés. Il en va de même dans le monde des études supérieures. Les études supérieures permettent à ceux qui les suivent de se former à la vie active, de s’enrichir, de s’épanouir et de découvrir de nouveaux horizons et centres d’intérêts afin de mieux orienter son projet professionnel.

Les études supérieures ont donc un objectif double : appréhender des sujets sous différents aspects, ce qui permet d’élargir la vision, d’ouvrir son esprit et de réfléchir ; c’est aussi une porte vers le monde professionnel via la théorie et la pratique. Les études supérieures servent à comprendre, analyser, synthétiser et s’intéresser. Les connaissances et compétences acquises sont, certes, des atouts pour son futur métier, mais ils sont également profitables dans la vie quotidienne de chacun quant à son épanouissement personnel.

Les études supérieures cherchent donc à former. Elles aident à devenir automne, à s’ouvrir, à penser autrement. Elles permettent de développer des qualités, des savoirs, des savoir-faire, des compétences et des connaissances. Elles forment des futurs cadres qui ont pour vocation d’acquérir des savoirs, de faire de la recherche ou de permettre de les développer. C’est pourquoi j’ai décidé de me diriger vers cet établissement d’enseignement et de suivre cette formation.

Ce texte est issu de témoignages d’étudiants de
troisième année -promotion 2006-2007- en cours de
formation en « Licence Sciences de la communication ».
Ils sont présentés ici afin de mieux aider ceux qui
voudraient faire leurs études supérieures à
l’Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse dans le
Département des Sciences de l’Information et de la
Communication. Pour plus d’information :
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OLEANNA : A QUOI ÇA SERT DE FAIRE DES ETUDES ?


OLEANNA : A QUOI ÇA SERT DE FAIRE DES ETUDES ?

Dans cette pièce, il est question de l’éducation et de ses rôles. Les étudiants choisissent de faire des études supérieures pour trois raisons majeures :
L’amour des études.
Acquérir la maîtrise d’un talent.
Une promotion sur le plan économique.
De nos jours, nous sommes obligés de faire des études après le baccalauréat. Ce seul diplôme n’est plus une garantie de réussite pour sa vie professionnelle, comme il y a quelques années. La vie est de plus en plus chère et de ce fait, de plus en plus difficile, surtout pour les jeunes. En ce qui me concerne, je pense effectivement que ce qui m’a poussé à entreprendre des études supérieures vient d’une volonté regroupant les trois idées citées dans la pièce de David Mamet. De plus, je ne me sentais pas prête à affronter la vie professionnelle après le lycée. Je pense qu’au départ, j’ai été séduite par la liberté qui m’était accordée pour choisir moi-même le cursus qui m’attirait. En effet, venant d’un baccalauréat général, je n’aimais pas forcément ce que j’y faisais et mes résultats s’en ressentaient. Pourtant, la volonté de réussite personnelle m’a poussé à avoir mon bac, pour me débarrasser au plus vite de ce que je n’aimais pas. Ce diplôme a donc été ma première grande satisfaction personnelle, et sûrement la meilleure. C’est ici à l’université que s’est développé l’amour de ce que j’y apprends et la soif de connaissance, toujours plus grande, au fur et à mesure, que j’acquiers des connaissances et des compétences puisqu’en venant à la fac, j’ai choisi moi-même ce qui m’intéressait. Le fait de réussir aide à poursuivre ses études, on se sent capable de continuer après un premier puis un deuxième (et ainsi de suite) semestre réussi. Le fait de venir étudier à l’université impose certaines choses. Ici, on apprend plus à penser que des méthodes (comme en BTS). La faculté est plus dans une idée d’enrichissement personnel, de développement des choix futurs et de compétences qui serviront pour nous-mêmes ou pour notre futur métier (que nous continuions ou non dans ce secteur). Choisir de faire des études est un bon moyen de faire plaisir à ses parents : à leur époque, ils n’ont pas forcément pu faire ce qu’ils souhaitaient comme études, ils veulent donc que leurs enfants réussissent où eux n’ont pas pu aller. En effet, même si l’on ne vient pas d’un milieu dit « défavorisé », c’est le rêve de chaque parent que de voir son enfant réussir ses études, puisque c’est un signe qu’il réussira sa vie professionnelle. Pourtant, ceci n’est plus tout à fait la réalité puisqu’il ne suffit pas de réussir ses études pour avoir un bon métier, en effet, combien voit-on de bac+3 (et plus) au chômage depuis plusieurs années ou exerçant des professions qui ne sont pas de leur niveau ? Avant, le fait de réussir ses études aidait à s’élever dans la société, sur le plan social grâce au plan économique, ce n’est malheureusement plus forcément le cas aujourd’hui. C’est d’ailleurs un phénomène inquiétant tout au long de son cursus à l’université, d’autant plus que faire des études supérieures est un investissement financier non négligeable. On se demande pourquoi ne pas avoir choisi justement une formation plus professionnelle (BTS, etc.) aidant à acquérir des méthodes, ce qui nous manque à l’université. Mais après tout, la faculté nous apprend et nous force à réfléchir et la réflexion est utile à tous les domaines. Même si tous les cours que nous suivons ne nous plaisent pas, nous ne devons pas perdre de vue l’idée que s’ils sont présents dans notre cursus, cela signifie qu’ils nous apporteront tôt ou tard quelque chose et l’envie d’apprendre est plus forte que le reste. Même si un cours ne nous intéresse pas, il fait partie d’un ensemble. Faire des études permet également d’avoir du temps pour réfléchir à ce que l’on voudrait faire de sa vie. En effet, leur durée peut être variable selon certaines variantes (réussite, disponibilité, argent, …) et permet alors de vivre des choses différentes. De plus, pour certains (comme moi), faire des études impose également de partir de chez soi et donc de gagner son indépendance, en maturité et de se responsabiliser.

Ce texte est issu de témoignages d’étudiants de
troisième année -promotion 2006-2007- en cours de
formation en « Licence Sciences de la communication ».
Ils sont présentés ici afin de mieux aider ceux qui
voudraient faire leurs études supérieures à
l’Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse dans le
Département des Sciences de l’Information et de la
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HEDONISME AMBIGU EMINEMMENT SOCIAL : RÉFLEXION PERSONNELLE SUR LES ETUDES SUPERIEURES Aude Rochat


HEDONISME AMBIGU EMINEMMENT SOCIAL : RÉFLEXION PERSONNELLE SUR LES ETUDES SUPERIEURES Aude Rochat

Dans Oleanna, le personnage de John pose la question « Pour quelles raisons est-ce qu’on peut décider « à bon escient » de suivre des études supérieures ? ». Il propose alors trois solutions.
La première solution, « l’amour des études », décrit une situation où l’étudiant n’est pas passionné par une question ou un terrain particuliers, mais aime le processus d’apprentissage. La posture estudiantine est alors plus importante que le résultat et les connaissances amassées. Il s ‘agit d’un état dans lequel la seul « utilité » est le plaisir à se trouver dans cette situation, une motivation hédoniste. Ce plaisir peut être décrit comme de la curiosité, comme un désir d’évaluation de soi permanent, ou comme une satisfaction de l’encadrement où les rôles et la hiérarchie sont établis et stables. Je me reconnais dans cette première solution : les études sont pour moi un plaisir ambigu. Je me trouve dans un paradoxe. Plus le travail est dur et contraignant, plus je vais travailler et approfondir, plus je me remettrai en question et je souffrirai et plus, finalement, je ressentirai du plaisir en le faisant. Les études universitaires sont une manière de me mettre en danger perpétuellement.
La deuxième solution, « acquérir la maîtrise d’un talent », induit que l’étudiant poursuit un but. Si je suis des cours à l’université c’est en effet pour acquérir la maîtrise d’un talent. Mais ce talent n’est pas une compétence spécifique au domaine d’études des sciences de la communication. Aller à l’université c’est avant tout, selon moi, en ressortir avec, comme bagage, les capacités analytique et synthétique et l’aptitude à se forger une opinion. Je ne cherche pas à l’université des connaissances encyclopédiques qui seront dans des livres et que j’apprendrai par cœur avant un partiel pour les oublier trois semaines plus tard. Je rejoins le propos de John quand il montre que le « boulot » d’un professeur est de provoquer les étudiants. Selon moi, le rôle d’un professeur est de permettre l’accès aux connaissances encyclopédiques basiques, d’amener le débat et de provoquer et réagir suivant des points de vues, y compris le sien et celui des étudiants (en tant qu’entités et non en tant que groupe uniforme).
Quand John énonce ses trois solutions, il se place dans un contexte que Pierre Bourdieu appellerait de lutte des classes. La troisième solution -« une promotion sur le plan économique »- renvoie à l’importance des études dans la société. Cependant, parle-t-il ici, d’une simple augmentation du pouvoir d’achat ou au-delà, d’une intégration dans une classe ? Si les études ne mènent pas forcément à une promotion économique, elles permettent l’intégration plus ou moins consciente à une classe sociale dépeinte par Bourdieu comme dominante. Ici, je ne rejoins pas Bourdieu dans la notion de domination et je suis profondément persuadée que cette apparente hiérarchie est simpliste. Cependant, j’adhère à cette troisième solution dans le sens où je désire, dans la plus grande des utopies, m’intégrer dans des groupes (qui ne soient pas définis par l’origine ou l’appartenance économique) constitués d’entités ayant une capacité de réflexion, d’argumentation, d’opinion.

Plus généralement, on peut se poser la question de l’utilité des études supérieures quand on se rend compte que la majorité des connaissances ingérées pendant un master s’oublient en deux ans ou quand on observe l’instabilité de l’emploi et des salaires dans le secteur de la communication et de la culture (tous niveaux d’études confondus). Il me semble que l’utilité des études supérieures réside principalement dans le plaisir et la perspective d’intégration à des groupes qui auront la volonté de débattre des idées. Les études supérieures ont la même utilité que toute autre activité humaine : l’interaction entre les sujets et la recherche d’activités pour évacuer l’éphémère et l’insignifiance de nos vies.

Ce texte est issu de témoignages d’étudiants de
troisième année -promotion 2006-2007- en cours de
formation en « Licence Sciences de la communication ».
Ils sont présentés ici afin de mieux aider ceux qui
voudraient faire leurs études supérieures à
l’Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse dans le
Département des Sciences de l’Information et de la
Communication. Pour plus d’information :
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A QUOI SERVENT LES ETUDES ? Violette Cimpaye


A QUOI SERVENT LES ETUDES ? Violette Cimpaye

A QUOI SERVENT LES ETUDES ? Répondre à cette question de départ peut paraître facile, mais, en réalité, cela ne l’est pas. Pour ceux qui voudraient éviter une longue discussion, il suffirait de répondre que l’on fait des études parce que c’est une nécessité. Comme John, un des personnages de Oleanna; qui explique que trois raisons poussent les gens à faire des études : « l’amour des études », « acquérir la maîtrise d’un talent » et « avoir une promotion sur le plan économique ».

Ces trois raisons ne sont pas obligatoirement combinables pour exprimer ce qui pousse à faire des études, mais on peut affirmer sans hésiter que chacune d’elles a traversé l’esprit de tous ceux qui ont fait ou font des études. Pour la plupart, l’amour des études est une raison dominante. Ceux-ci sont si intelligents, naturellement doués. Ils n’ont aucune difficulté à poursuivre leurs études car ils ont l’envie, le goût d’aller encore plus loin et cela les amène bien sûr à acquérir la maîtrise d’un talent. Mais, il ne faut pas imaginer que ceux-ci n’ont pas le désir d’avoir une promotion sur le plan économique : ce serait une naïveté même si l’on sait très bien que ceux qui réussissent le plus leurs études sont ceux issus des familles aisées.
Il y a une autre catégorie des personnes qui fait des études non pas par amour des études mais pour les deux autres raisons restantes. Quelques fois, la troisième raison, celle consistant à chercher une promotion sur le plan économique, prend le dessus. C’est ce que nous signifie John « …l’enseignement supérieur est un acquis indiscutable dit-il. Il est devenu une nécessité mondaine, ceux qui aspirent à faire partie de la grande bourgeoisie doivent nécessairement épouser cette idée » . D’ailleurs, il revient sur son histoire personnelle et explique combien il a envie d’être titularisé : « C’est quelque chose à laquelle je travaillais depuis longtemps car je le convoitais, je le désirais. Le confort dit-il, est un objectif tout à fait honorable » . Ce qui est intéressant dans cette argumentation est que l’on se rend compte que notre objet d’étude est une question que peuvent se poser non seulement les étudiants mais également les enseignants voire tous ceux qui ont fini leurs études. Nous remarquons qu’après avoir fait des études, on ressent l’envie de gravir les échelons : chercher à faire partie de la grande bourgeoisie.

Une autre question consiste à se demander si pour acquérir la maîtrise d’un talent ou pour avoir la promotion sur le plan économique, il est toujours nécessaire de faire les études ? Nous voyons que certaines personnes sont plus riches alors qu’elles n’ont pas fait d’études supérieures : on peut avoir des talents sans qu’on avoir été à l’école. Il est possible de se former soi-même. Pourtant, il faut souligner que faire les études est une nécessité. Si certains peuvent se permettre de dire que faire les études ne sert à rien, c’est une grave erreur. Serait-il possible de vivre à dans un monde sans universitaire et sans chercheur ? Qui participera aux grandes décisions ? Qui se chargera de la bonne marche ou du développement de la nation et du monde ? Nous pouvons avoir des talents, nous pouvons nous former nous-mêmes, mais il y aura toujours un besoin de faire des études afin d’acquérir des compétences spécifiques dans telle ou telle autre discipline : « […] l’enseignement supérieur n’est donc pas tout sauf quelque chose d’utile. Ce n’est pas une croyance non raisonnée » ou comme peuvent le penser ceux qui n’aiment pas les études. Enfin, tous les étudiants doivent comprendre que prendre notes, lire des livres, faire des devoirs, se présenter en cours ne signifient pas avoir une bonne note. En revanche, « […]avoir la capacité à retenir et à digérer des informations » tels sont les mots clés pour réussir les études.

Ce texte est issu de témoignages d’étudiants de
troisième année -promotion 2006-2007- en cours de
formation en « Licence Sciences de la communication ».
Ils sont présentés ici afin de mieux aider ceux qui
voudraient faire leurs études supérieures à
l’Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse dans le
Département des Sciences de l’Information et de la
Communication. Pour plus d’information :
http://www.sco.univ-avignon.fr/forma_fiche.html?dom=1SHS&mentchoix=INCO&typelmdchoix=L&dipchoix=L3IC&seul=1&- up

DE LA NECESSITE DES ETUDES Laure Thoré



DE LA NECESSITE DES ETUDES Laure Thoré

Pour comprendre et se demander à quoi servent les études, je pense qu’il est important de définir ce qu’on entend par cette question. Est-ce un point de vue qu’on nous demande ? Est-ce une définition de l’éducation, de l’enseignement ? Et dans ce cas, comment définir l’éducation ? Pourquoi parler d’éducation lorsqu’on se pose la question de la nécessité des études ? Parce qu’on suppose, je pense, que les études servent au sens premier à éduquer, à donner des moyens pour permettre aux individus de développer des facultés physiques, morales et intellectuelles comme l’énonce la définition générale de l’éducation dans le dictionnaire. On pourrait donc s’arrêter à cette réponse, mais elle serait alors incomplète et n’apporterait pas de discussion possible. Kant a écrit un propos qui me semble représenter un aspect, certes contraire à ce qui “devrait” être dit sur la nécessité des études, mais qu’il me semble important de noter ici :
« L’homme ne peut devenir homme que par l’éducation. Il n’est que ce que l’éducation fait de lui. Il faut bien remarquer que l’homme n’est éduqué que par des hommes qui ont également été éduqués […] Si seulement un être de nature supérieure se chargeait de notre éducation, on verrait alors ce qu’on peut faire de l’homme. »
C’est certain, l’homme doit être éduqué, l’homme doit apprendre pour s’adapter, pour saisir ce qui l’entoure. Mais l’éducation, en donnant des habitudes de comportement et d’apprentissage à l’individu dès son plus jeune âge, le ramène à l’acceptation des contraintes. C’est une contrainte sociale qui coule les individus dans un même « moule ». Et même si l’éducation sert à l’élévation de l’esprit de l’homme, même si l’éducation enrichit les hommes, elle reste une norme et des règles qui forment les individus et les personnalités de chacun. La construction de l’identité de chacun est alors transformée au bon vouloir de l’éducation.
En écrivant ainsi, je dois paraître comme toutes ces personnes qui rejettent les valeurs données par l’éducation, qui les critique et refuse toute manipulation des hommes par l’emploi de ces règles, de ces normes. Mais je ne suis pas de ces personnes qui refusent l’éducation ou l’enseignement, j’exprime simplement ce que parfois trop de personnes oublient, à force d’éduquer. La manière d’éduquer, d’enseigner, la façon de transmettre des savoirs, les moyens utilisés pour partager des connaissances, ces éléments ont aussi leur importance dans la nécessité des études. Bien sûr, les études servent à l’enrichissement de chacun. Bien sûr, les études donnent à l’individu un capital culturel qui lui servira dans sa vie future et dans la construction de sa personnalité, malgré les contraintes et les normes transmises avec l’éducation. Bien sûr, les études sont nécessaires à l’élévation de l’esprit de l’homme et à son épanouissement. Bien sûr, l’éducation n’est pas seulement la transmission de savoir pour, comme le dirait Montaigne “remplir des vases”, bien sûr. Mais, la manière de transmettre, la passion mise dans chacune des connaissances, l’importance de donner l’envie d’apprendre aux individus, “donner faim et non gaver” comme l’écrirait Tardy, offrir cette soif d’apprendre. Ces éléments sont d’une importance capitale qu’on ne peut ignorer. La transmission de l’amour d’un métier et de toutes les passions qu’il contient, c’est aussi ça éduquer, c’est aussi à ça que servent les études. Si l’on choisit de mettre un instant de côté l’aspect conventionnel de la nécessité des études - obtenir des diplômes, s’épanouir dans un domaine, être bien dans sa vie professionnelle, obtenir des responsabilités et de la reconnaissance de la part des personnes qui nous entoure - il me paraît aussi important de noter la façon dont les individus sont parvenus à leur but après leurs études. Les études doivent pouvoir apporter une satisfaction et une sérénité nécessaires pour atteindre le but fixé. Et il est évident que ces éléments dépendent de la façon dont l’éducation est transmise, dont la façon dont les études sont appréhendées par l’apprentissage transmis.

Ce texte est issu de témoignages d’étudiants de
troisième année -promotion 2006-2007- en cours de
formation en « Licence Sciences de la communication ».
Ils sont présentés ici afin de mieux aider ceux qui
voudraient faire leurs études supérieures à
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Département des Sciences de l’Information et de la
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A QUOI CELA SERT DE FAIRE DES ETUDES UNIVERSITAIRES AUJOURD’HUI ? Lola Ferré


A QUOI CELA SERT DE FAIRE DES ETUDES UNIVERSITAIRES AUJOURD’HUI ? Lola Ferré

On peut considérer l’Université comme le lieu du savoir, de la recherche, et le lieu privilégié pour se construire une culture générale, une pensée, et tout simplement pour se construire soi-même. En effet, l’université, elle apprend à qui le veut, comment penser, comment construire son propre raisonnement. Outre les qualités intellectuelles qu’elle amène à développer, l’université, par la diversité de ses étudiants et de son corps enseignant apporte des qualités humaines à celui qui y étudie. On trouve à l’Université une mixité des origines, des milieux sociaux et culturels qui sont une richesse pour les relations et les rencontres importantes dans la vie d’un jeune adulte. L’université est le lieu transitoire entre la vie d’un adolescent et la vie d’un homme, qui devient autonome, assume ses choix, ses études et par la même, ses résultats.

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UNE RENCONTRE COMMUNICATIONNELLE Aurélie Arnaud



UNE RENCONTRE COMMUNICATIONNELLE Aurélie Arnaud

De nos jours, la relation entre élève et professeur est fondamentale puisque c’est elle qui va donner à l’étudiant l’envie d’étudier et au professeur l’envie d’exercer son métier. C’est ce rapport entre élève et professeur qui va donner à l’étudiant l’envie d’apprendre et l’encourager à poursuivre sa formation afin d’envisager des études supérieures. Si la relation est conflictuelle, alors ni l’étudiant, ni le professeur ne va avoir envie de continuer à travailler dans cette ambiance.
Pour pallier ce différend entre élève et professeur, ce dernier doit être conscient des responsabilités qui l’engage auprès des élèves et doit donner à sa formation une réelle quête de sens. Il se doit d’être rassurant et à l’écoute de ses élèves tandis que d’autre part, les étudiants ne doivent pas se buter sur leur propre point de vue. De nos jours, le poids des mots et de la culture est très important dans la vie quotidienne. C’est pour cela que les études supérieures ont une importance majeure dans la vie d’une personne.

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QUAND TU SERAS PLUS GRAND ? Gaëlle Lode


QUAND TU SERAS PLUS GRAND ? Gaëlle Lode

« Qu’est-ce que tu voudras faire quand tu seras plus grand ? » Depuis tout petit, nous sommes confrontés en permanence à cette question et l’idée que l’on doit faire de grandes études pour devenir avocat, médecin ou autres métiers à « haute valeur ajoutée ».

La notion de culture générale est très importante dans le milieu professionnel. Et c’est à cela que l’on mesure l’utilité des études supérieures. Ma propre expérience le confirme. Sortant d’un BTS de communication, j’ai acquis les techniques professionnelles pour travailler. Cependant, au bout de deux ans d’études supérieures, il me manquait encore des notions générales sur la communication, mon domaine. C’est pourquoi j’ai choisi de poursuivre mon cursus à la faculté. Le milieu professionnel est très exigeant. Il faut avoir un certain nombre d’années d’études supérieures pour être reconnu : une licence -bac +3- ou un master -bac+5-. Ces années sont comme un label de qualité pour un étudiant. Sur un marché du travail compliqué comme notre domaine de la communication et de la culture, il est souhaitable de bénéficier de plusieurs « bagages » universitaires. Nous voyons ainsi de nombreux étudiants poursuivre leur formations après des études supérieures courtes, même si celle-ci leur permettent de travailler directement.

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