lundi 19 février 2007

QUELQUES LIENS UTILES POUR MIEUX CERNER LA LICENCE EN SCIENCES DE LA COMMUNICATION


Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse
http://www.univ-avignon.fr/

Laboratoire Culture et Communication
http://www.univ-avignon.fr/recherch/labcultcom.html

CNU Sciences de l'Information et de la Communication
http://cnu71.online.fr/refs/13-mem99.html

La maison des universités
http://www.amue.fr/

L’enseignement supérieur dans l’académie d’Aix-Marseille
http://univemploi.ac-aix-marseille.fr/?page_id=210

Signature de la charte des stages étudiants en entreprise
http://www.cpu.fr/ActU/Actu.asp?Id=1112&Inst=CPU

La professionnalisation des études (Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse)
Par P. Isoardi - IUP GMI, UAPV.
http://univemploi.ac-aix-marseille.fr/?p=121

le socioBlog d'emmanuel ethis
http://ethis-e.blogspot.com/

le Sémioblog, blog d'actualité et d'analyse de la télévision de Virginie Spies
http://semioblog.over-blog.org/

Focus sur le Département des Sciences de l’information et de la communication de l’université d’Avignon
http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=17004

CONCRETEMENT, Chef de projet culturel C’EST QUOI ?
http://www.bestadmission.com/mon-incroyable-job/culturel/culturel.php

Mieux comprendre l'organisation LMD
http://www.univ-avignon.fr/actu/actu_lmd.html

Les formations professionnalisantes en SIC
www.sfsic.org/sicnet/publications/lettres/No62.pdf

La télévision au centre des regards. Médias, Culture et Patrimoine
http://www.collcom.univ-avignon.fr/accueil.html

Cinéma au centre des regards : Perspectives - Prospectives
http://www.collcom.univ-avignon.fr/collcine/index.html

MAIS COMMENT POUVEZ-VOUS DIRE ÇA ? QUE L’UNIVERSITE…


Dans la dernière année de leur diplôme, les étudiants en troisième année de Licence Sciences de la Communication ont été amenés à répondre à cette question «À quoi servent les études ? ». La troisième année est un moment charnière dans les études et dans le cadre du LMD (Licence-Master-Doctorat) : continuer, choisir un master, mais aussi être capable de poser un regard rétrospectif sur les raisons qui ont conduit à l’Université, les difficultés et réussites qui y ont été éprouvées et vécues. À l’origine, les paroles produites par les étudiants n’étaient pas destinées ni à être publiques ni à être publiées. Mais l’intérêt véritable et le témoignage, dans la mesure où ces textes sont nourris de leur expérience personnelle des études, qu’elles représentent nous a amené à demander à une partie d’entre eux l’autorisation d’utiliser leur écrit . Aucun texte n’est ici exploité sans l’accord de celle ou celui qui l’a écrit et ceux qui le souhaitent ont pu décidé que leur texte ne soit pas signé.

Pour préciser quelque peu l’exercice et la question qui a été posée aux étudiants -« À quoi servent les études ? » -, il leur a été demandé d’y réfléchir à partir d’une pièce de théâtre intitulée Oleanna de David Mamet, l’écrivain et scénariste. L’université y est décrite comme une formation nécessitant un ajustement social qui n’est pas évident et qui n’est pas donné à tous : John, professeur d’université et Carol, une étudiante incarnent cette tension :

CAROL. Mais comment pouvez-vous dire ça ? Que l’université…
JOHN. … C’est mon boulot, vous ne savez pas ?
CAROL. Quoi ?
JOHN. De vous provoquer.
CAROL. Non.
JOHN. Et si, pourtant.
CAROL. De me provoquer ?
JOHN. Exactement.
CAROL. De me mettre hors de moi ?
JOHN. Parfaitement. De vous obliger à …
CAROL. Votre travail consiste à me mettre hors de moi ?
JOHN. De vous obliger à …écouter (Pause) : Ah. (Pause.) Quand j’étais jeune quelqu’un m’a dit, tenez-vous bien, que les riches copulent moins souvent que les pauvres. Mais quand ils le font, ils ont plus de vêtements à enlever que les pauvres. Des années durant. Des années, notez bien, j’ai comparé à ce dicton mes propres expériences, pour trouver, aha, ou que c’était le même principe, ou que ah, c’était une variante.
CAROL. Qu’est ce que cela voulait dire ?
JOHN. Rien. C’était un truc idiot qu’un camarade de classe m’avait raconté quand on avait dix ans, et qui n’a pas cessé de me tracasser. (Pause) Quelqu’un vous a dit que l’enseignement supérieur est un acquis indiscutable. Cette notion vous est si chère que ça vous met en colère si je m’avise de la remettre en question. Bon. Bon. Mais n’est ce pas précisément ces choses-là qu’il faut remettre en question ? Je prétends que, depuis la guerre, l’enseignement supérieur est devenu un tel acquis, et une telle nécessité mondaine, que ceux qui aspirent à faire partie de la nouvelle grande bourgeoisie doivent nécessairement épouser cette idée, c’est comme un droit imprescriptible, nous avons cessé de nous demander « À quoi ça sert ? ». (Pause.) Pour quelles raisons est-ce qu’on peut décider à bon escient de suivre des études supérieures.
Un : l’amour des études.
Deux : acquérir la maîtrise d’un talent.
Trois : une promotion sur le plan économique .

1 David Mamet, Oleanna., Arles, Actes Sud-Papiers, 1994, p 30.

samedi 3 février 2007

« AVANCER DANS LA VIE » : UNE QUESTION DE RESPONSABILITE ENVERS LES AUTRES ET ENVERS SOI-MEME. Colette Siri



« Avancer dans la vie » : une question de responsabilité envers les autres et envers soi-même.
Colette Siri

« Alors quelqu’un doit les aider. A pouvoir faire quelque chose. A apprendre quelque chose. Pour, comment dire ? "Avancer dans la vie." » . (David Mamet, Oleanna, Actes Sud, Papiers, 1994, p. 16.)
A quoi sert l’université ? Se poser cette question est à la fois inquiétant et indispensable. Inquiétant, spécialement pour un étudiant qui est « dans le système » depuis plusieurs années et qui se pose néanmoins toujours cette question. Mais indispensable, car à partir du moment où une personne cesse de se la poser et surtout d’y trouver des réponses, elle ne tire plus aucun bénéfice de l’enseignement et ne fait que le subir.
Mais existe-t-il une bonne, ou mauvaise, réponse à cette question qu’il semble, somme toute, légitime de poser ? Bien que légitime, il ne faut néanmoins pas se placer dans une position de « victime » de l’enseignement en attendant une réponse qui vienne de l’institution universitaire, ou plus largement scolaire.
Globalement l’enseignement est un outil que l’on choisit, choix contraint pour les uns, conscient pour les autres, afin d’atteindre un but que l’on s’est fixé, le plus souvent concernant une profession. Mais l’enseignement est aussi une occasion pour se forger une culture générale et un esprit critique. Les études constituent une période qui offre du temps pour se faire une opinion sur tout ce qui nous touche de près ou de loin : de la politique à un spectacle de théâtre ou un film. Au-delà du but final poursuivi, la période même des études universitaires est une période de construction de l’esprit, voire même de structuration de la pensée, des opinions. Il ne faut pas ici comprendre que les idées se figent à la sortie de l’université. Mais elles commencent réellement à s’organiser durant cette période et, très clairement, grâce à l’enseignement mais aussi grâce au contexte global des études universitaires.
Pour reprendre les termes de Carol, protagoniste de la pièce Oleanna, est-ce qu’"avancer dans la vie" renvoie à l’un de ses éléments ? Cette locution peut recouvrir des sens aussi nombreux que différents. La manière dont le personnage l’énonce est néanmoins révélatrice : elle parle de « quelque chose », et pose la question "Comment dire ?" pour introduire cette mystérieuse expression. Elle est convaincue que l’Université doit lui apporter « quelque chose » mais elle ne semble pas savoir quoi. Elle semble même être à la recherche de la raison pour laquelle elle attend un avantage, un bénéfice de l’institution. Elle parle d’aide, de sécurité, comme si l’Université était une garantie d’une vie future qui lui convienne. Elle affirme faire tout ce qu’on lui demande. Or, l’Université est un outil : la garantie d’une vie professionnelle et personnelle satisfaisante dépend de la manière dont on va exploiter cet outil. Et faire simplement et uniquement ce qu’on nous demande ne suffit certainement pas pour arriver à ce résultat. Or, c’est précisément le problème de Carol : elle fait ce qu’on lui demande, dirige ses choix selon des préjugés pour rejeter ensuite la responsabilité de son échec sur ceux qui lui ont dit ce qu’elle devait faire. Elle a pourtant choisi de les écouter et d’appliquer les conseils et consignes qu’elle a reçus. Elle en a pris la responsabilité.
L’enseignement ne serait-il pas finalement une question de responsabilité ? Pourquoi voir un rapport de pouvoir là où l’on devrait voir une relation de confiance entre enseignants et étudiants ? Et la confiance a bien trait à la responsabilité : responsabilité les uns envers les autres et responsabilité envers soi-même, envers ses propres choix. Etrange comme le terme responsabilité peut être remplacé ici par celui de respect.

jeudi 1 février 2007

FAIRE DES ÉTUDES SUPERIEURES OU LA NÉCESSITÉ DE SE CONSTRUIRE EN TANT QU’ÊTRE ET OBJET SOCIAL Mathieu Pradalet


FAIRE DES ÉTUDES SUPERIEURES OU LA NÉCESSITÉ DE SE CONSTRUIRE EN TANT QU’ÊTRE ET OBJET SOCIAL Mathieu Pradalet

Lorsque l’on est amené à faire des choix dans la vie, on utilise souvent le mot « intérêt ». Quand la conseillère d’orientation demande au lycéen ce qu’il souhaite faire plus tard et que le jeune protagoniste répond d’une bouche aussi duveteuse qu’ovale « je ne sais pas », on lui pose cette question sensée mettre en fusion un sentier de neurones insoupçonnés jusqu'à présent : « quels sont tes centres d’intérêt ? ». De ce constat découle ma propre théorie selon laquelle faire des études c’est servir ses intérêts du mieux possible.

On pourrait considérer que ce qui compte ce n’est pas les études que l’on fait mais le fait que l’on fasse des études (et que l’on les réussit). Cela amène à penser que, peu importe le schéma que l’on tend à suivre, ce qui est important c’est la création d’un chemin, d’une voie qui va amener à rencontrer des gens, faire des connexions entre tels savoirs, telles théories, telles manière de penser et, qu’au final, on aura recueilli quelque chose. L’intérêt réside dans cet acquis ultime. Si l’on considère que l’on arrête un jour de faire des études.

L’espace universitaire met encore plus en avant ce phénomène de besoin de concrétisation culturelle. Choisir des matières sans autres indices que leurs dénominations, faire face à des professeurs débitant parfois des quantités tout bonnement ahurissantes de vocabulaire ultra spécialisé, ne pas toujours comprendre la complémentarité de l’ensemble des matières, cela demande une certaine force, un certain maintien de santé mentale de la part de l’étudiant qui souhaite « faire des études ». Au milieu de cette absurdité pourtant évidente que sont les études, nous nous retrouvons dans un gigantesque magma d’érudition mais surtout d’un fourmillement de divers comportements sociaux. Au-delà de ce que l’on va inculquer et par la même occasion, les études permettent un apprentissage parallèle. La fréquentation du corps enseignant ou bien encore des professionnels de la culture m’a amené à comprendre que l’on apprend également un comportement spécifique est nécessaire pour réussir. Comme Carol le souligne , le pouvoir c’est aussi « parader », « prendre des poses » ou « jouer la comédie ». L’enseignement supérieur peut ressembler à une immense et inévitable plaisanterie pour celui qui souhaite « réussir ». J’ai, pour ma part, l’idée certainement utopique que les études que je suis me permettront d’avoir des connaissances suffisantes pour évoluer avec aisance dans un monde post-étudiant, professionnel.

Ce texte est issu de témoignages d’étudiants de
troisième année -promotion 2006-2007- en cours de
formation en « Licence Sciences de la communication ».
Ils sont présentés ici afin de mieux aider ceux qui
voudraient faire leurs études supérieures à
l’Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse dans le
Département des Sciences de l’Information et de la
Communication. Pour plus d’information :
http://www.sco.univ-avignon.fr/forma_fiche.html?dom=1SHS&mentchoix=INCO&typelmdchoix=L&dipchoix=L3IC&seul=1&- up

UNE ENVIE OU UN DEVOIR ? Anne-Catherine de Sauvage



« Former une génération nouvelle pour un monde nouveau traduit en fait le désir de refuser aux nouveaux arrivants leurs chances d'innover ».
Hannah Arendt

UNE ENVIE OU UN DEVOIR ? Telle est la question. Au départ on aurait tendance à dire que faire des études c’est d’abord un plaisir, le plaisir d’apprendre des choses nouvelles, de se former, d’avancer dans ses connaissances et de se construire une culture générale gratifiante. L'école est d'abord le lieu où l'on instruit et où l'on s'instruit. Aujourd’hui, les études supérieures apparaissent plutôt comme un devoir. A priori, les études sont obligatoires jusqu’à 14 ans, mais, après cela ? L’idéal est d’aller au moins jusqu’au bac, un diplôme national qui constitue une passerelle incontournable pour espérer entrer dans la vie active. Mais cela suffit-il vraiment ? Tous ceux qui continuent dans le supérieur savent très bien que non. Le bac est un minimum requis, mais il ne suffit plus pour trouver un emploi valorisant et stable. Le marché du travail est de plus en plus sélectif et mieux vaut avoir un certain bagage avant d’y faire son premier pas, au risque d’être vite déçu, voire dégoûté. Le bac n’est plus alors seulement une passerelle vers le monde du travail, mais plutôt un passeport pour les études supérieures. Le choix de faire, ou non, des études supérieures vient de l’individu, de ses attentes, de ses objectifs et de ses ambitions futures, de son goût pour le travail et de tout un tas d’autres facteurs intrinsèques. Ceux qui choisissent de continuer prennent, sans doute, la voie la plus raisonnable : ils savent que c’est la seule façon de mettre un peu plus de chance de leur côté en se formant davantage et en acquérant une spécialisation, en fonction du cursus choisi et de l’emploi en perspective. Car peut-on vraiment espérer trouver un bon emploi à 18 ans ? La question ne se pose même pas. Les étudiants se préoccupent de leur avenir et notamment de leur emploi. Ils ne se contentent plus de « petits boulots par-ci, par-là ». Ils ont le goût de la réflexion et des rêves de postes à responsabilités. Ils s’affirment plus et savent ce qu’ils veulent. C’est un point indispensable pour s’en sortir aujourd’hui. Les étudiants recherchent de plus en plus des formations spécialisées, déjà professionnelles, qui débouchent sur un métier. Et pour cause ! On en demande de plus en plus. Mais malgré tous les efforts que certains fournissent, il y a toujours des bâtons dans les roues. La société en demande toujours davantage, la pédagogie s’efface peu à peu au profit d’une démesure de la concurrence. Les études, qui seraient soit disant source de plaisir, deviennent un véritable plateau d’affrontement, de confrontation. Les concours que nous sommes sans cesse obligés de passer pour gravir un échelon le montrent parfaitement et déçoivent bien souvent. Peu importe les qualités personnelles de chacun, c’est le meilleur qui l’emporte ! Mais, le meilleur sur quels critères? Sur des points généraux, définis par avance. L’individu est enfermé dans une boîte formatée, ses qualités personnelles ne sont reconnaissables qu’à un second niveau, il faut d’abord correspondre à des données préconçues… Tout cela mis en évidence, on comprend aussi pourquoi certains craignent parfois de quitter le milieu scolaire. Peut-être, est-ce pour rester dans un cocon protecteur ? L’école, les études nous conservent dans un milieu et un environnement que l’on côtoie depuis notre plus jeune âge, elles nous protègent des pressions extérieures. Malgré les envies de liberté, d’indépendance, d’affirmation de soi, certains se sentent préservés dans cet environnement et craignent de se retrouver face à eux même, à devoir dévoiler leurs compétences, à faire face à leurs limites, à des attentes différentes, parfois plus valorisantes, parfois trop contraignantes. En général, ce sentiment se vit à sens inverse : ceux qui sont encore enfermés dans le paysage scolaire rêvant de liberté, d’un monde où ils peuvent s’affirmer, et de l’autre côté, ceux qui sont déjà dans le monde du travail regrettant ces années « paisibles », un peu naïves, des études. Chacun voit à sa façon. Les études permettent de tisser des liens, de conserver l’esprit de groupe, de « classe », chacun est mis au même niveau, il n’y a pas d’échelon, de hiérarchie. Puis viennent les concours et finalement la même concurrence se répète une fois le milieu intégré. Il ne s’agit plus d’avoir la place, on veut sans cesse « grimper ». D’une lutte de devoir, on passe à une lutte de pouvoir. Donc oui, ça sert de faire des études supérieures pour rentrer dans le monde du travail, mais encore faut-il avoir un emploi à la mesure de nos efforts… Et ce n’est pas toujours le cas, le premier emploi est souvent décevant. Alors c’est bien de faire des études, mais à condition d’avoir un objectif précis et une formation bien choisie en tête, qui nous mène à un emploi garanti. Car être bardé de diplômes, juste pour faire prestige et vitrine, pour servir une politique sans en tirer de compensation personnelle n’a pas vraiment d’intérêt.

Ce texte est issu de témoignages d’étudiants de
troisième année -promotion 2006-2007- en cours de
formation en « Licence Sciences de la communication ».
Ils sont présentés ici afin de mieux aider ceux qui
voudraient faire leurs études supérieures à
l’Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse dans le
Département des Sciences de l’Information et de la
Communication. Pour plus d’information :
http://www.sco.univ-avignon.fr/forma_fiche.html?dom=1SHS&mentchoix=INCO&typelmdchoix=L&dipchoix=L3IC&seul=1&- up

L’UNIVERSITE : SE FORMER POUR LA VIE ET UN METIER Malvina Marque


L’UNIVERSITE : SE FORMER POUR LA VIE ET UN METIER Malvina Marque

Pour beaucoup, les études supérieures se résument aux grandes écoles ou aux universités. Après le baccalauréat ou un diplôme équivalent, les jeunes lycéens ont plusieurs portes qui s’ouvrent devant eux selon leur intérêt, leurs motivations et leur projet professionnel. Les formations sont multiples afin d’acquérir les méthodes et les théories qui permettront aux étudiants de s’approprier les outils pédagogiques et de se spécialiser avant de se plonger dans le monde professionnel où les connaissances et compétences acquises seront mises en pratique. Dans ce paysage, l’université reste l’établissement d’enseignement supérieur le plus fréquenté. En effet, les possibilités d’orientation sont multiples, les frais de scolarités sont moindres que dans les grandes écoles, l’enseignement et de bonne qualité et il n’y a pas de sélection.

Les études supérieures à l’université permettent aux étudiants de devenir plus autonomes et de se confronter à des exigences précises et concises. Il apparaît important de savoir se gérer et de se prendre en main. Dans le monde du travail, le patron n’est pas là pour donner la main à ses employés. Il en va de même dans le monde des études supérieures. Les études supérieures permettent à ceux qui les suivent de se former à la vie active, de s’enrichir, de s’épanouir et de découvrir de nouveaux horizons et centres d’intérêts afin de mieux orienter son projet professionnel.

Les études supérieures ont donc un objectif double : appréhender des sujets sous différents aspects, ce qui permet d’élargir la vision, d’ouvrir son esprit et de réfléchir ; c’est aussi une porte vers le monde professionnel via la théorie et la pratique. Les études supérieures servent à comprendre, analyser, synthétiser et s’intéresser. Les connaissances et compétences acquises sont, certes, des atouts pour son futur métier, mais ils sont également profitables dans la vie quotidienne de chacun quant à son épanouissement personnel.

Les études supérieures cherchent donc à former. Elles aident à devenir automne, à s’ouvrir, à penser autrement. Elles permettent de développer des qualités, des savoirs, des savoir-faire, des compétences et des connaissances. Elles forment des futurs cadres qui ont pour vocation d’acquérir des savoirs, de faire de la recherche ou de permettre de les développer. C’est pourquoi j’ai décidé de me diriger vers cet établissement d’enseignement et de suivre cette formation.

Ce texte est issu de témoignages d’étudiants de
troisième année -promotion 2006-2007- en cours de
formation en « Licence Sciences de la communication ».
Ils sont présentés ici afin de mieux aider ceux qui
voudraient faire leurs études supérieures à
l’Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse dans le
Département des Sciences de l’Information et de la
Communication. Pour plus d’information :
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OLEANNA : A QUOI ÇA SERT DE FAIRE DES ETUDES ?


OLEANNA : A QUOI ÇA SERT DE FAIRE DES ETUDES ?

Dans cette pièce, il est question de l’éducation et de ses rôles. Les étudiants choisissent de faire des études supérieures pour trois raisons majeures :
L’amour des études.
Acquérir la maîtrise d’un talent.
Une promotion sur le plan économique.
De nos jours, nous sommes obligés de faire des études après le baccalauréat. Ce seul diplôme n’est plus une garantie de réussite pour sa vie professionnelle, comme il y a quelques années. La vie est de plus en plus chère et de ce fait, de plus en plus difficile, surtout pour les jeunes. En ce qui me concerne, je pense effectivement que ce qui m’a poussé à entreprendre des études supérieures vient d’une volonté regroupant les trois idées citées dans la pièce de David Mamet. De plus, je ne me sentais pas prête à affronter la vie professionnelle après le lycée. Je pense qu’au départ, j’ai été séduite par la liberté qui m’était accordée pour choisir moi-même le cursus qui m’attirait. En effet, venant d’un baccalauréat général, je n’aimais pas forcément ce que j’y faisais et mes résultats s’en ressentaient. Pourtant, la volonté de réussite personnelle m’a poussé à avoir mon bac, pour me débarrasser au plus vite de ce que je n’aimais pas. Ce diplôme a donc été ma première grande satisfaction personnelle, et sûrement la meilleure. C’est ici à l’université que s’est développé l’amour de ce que j’y apprends et la soif de connaissance, toujours plus grande, au fur et à mesure, que j’acquiers des connaissances et des compétences puisqu’en venant à la fac, j’ai choisi moi-même ce qui m’intéressait. Le fait de réussir aide à poursuivre ses études, on se sent capable de continuer après un premier puis un deuxième (et ainsi de suite) semestre réussi. Le fait de venir étudier à l’université impose certaines choses. Ici, on apprend plus à penser que des méthodes (comme en BTS). La faculté est plus dans une idée d’enrichissement personnel, de développement des choix futurs et de compétences qui serviront pour nous-mêmes ou pour notre futur métier (que nous continuions ou non dans ce secteur). Choisir de faire des études est un bon moyen de faire plaisir à ses parents : à leur époque, ils n’ont pas forcément pu faire ce qu’ils souhaitaient comme études, ils veulent donc que leurs enfants réussissent où eux n’ont pas pu aller. En effet, même si l’on ne vient pas d’un milieu dit « défavorisé », c’est le rêve de chaque parent que de voir son enfant réussir ses études, puisque c’est un signe qu’il réussira sa vie professionnelle. Pourtant, ceci n’est plus tout à fait la réalité puisqu’il ne suffit pas de réussir ses études pour avoir un bon métier, en effet, combien voit-on de bac+3 (et plus) au chômage depuis plusieurs années ou exerçant des professions qui ne sont pas de leur niveau ? Avant, le fait de réussir ses études aidait à s’élever dans la société, sur le plan social grâce au plan économique, ce n’est malheureusement plus forcément le cas aujourd’hui. C’est d’ailleurs un phénomène inquiétant tout au long de son cursus à l’université, d’autant plus que faire des études supérieures est un investissement financier non négligeable. On se demande pourquoi ne pas avoir choisi justement une formation plus professionnelle (BTS, etc.) aidant à acquérir des méthodes, ce qui nous manque à l’université. Mais après tout, la faculté nous apprend et nous force à réfléchir et la réflexion est utile à tous les domaines. Même si tous les cours que nous suivons ne nous plaisent pas, nous ne devons pas perdre de vue l’idée que s’ils sont présents dans notre cursus, cela signifie qu’ils nous apporteront tôt ou tard quelque chose et l’envie d’apprendre est plus forte que le reste. Même si un cours ne nous intéresse pas, il fait partie d’un ensemble. Faire des études permet également d’avoir du temps pour réfléchir à ce que l’on voudrait faire de sa vie. En effet, leur durée peut être variable selon certaines variantes (réussite, disponibilité, argent, …) et permet alors de vivre des choses différentes. De plus, pour certains (comme moi), faire des études impose également de partir de chez soi et donc de gagner son indépendance, en maturité et de se responsabiliser.

Ce texte est issu de témoignages d’étudiants de
troisième année -promotion 2006-2007- en cours de
formation en « Licence Sciences de la communication ».
Ils sont présentés ici afin de mieux aider ceux qui
voudraient faire leurs études supérieures à
l’Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse dans le
Département des Sciences de l’Information et de la
Communication. Pour plus d’information :
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